Les objets connectées, quel enjeu ? - 23 octobre 2019

IDO (Internet des Objets), IOT (Internet Of Things), objets communicants ou objets connectés ? autant de termes qui peuvent paraître nouveaux ou mystérieux pour des néophytes, mais tellement évidents pour des geeks accros des sujets liés aux nouvelles technologies. 

 

Mais qu’est-ce que c’est finalement ?

Même si aujourd’hui le terme d’Internet des Objets ne possède pas encore de définition officielle et partagée. L’Internet des Objets représente l’ensemble des objets ayant individuellement une identité propre et qui ont a la capacité de communiquer de manière passive ou active entre eux de manière autonome ou avec un terminal connecté. On annonce le nombre d’objets connectés dans le monde à 20 milliards en 2020 et 50 milliards en 2030. Plus précisément, le nombre d’objets connectés en circulation devrait augmenter de 23% par an en moyenne les 5 prochaines années, et représenter 57% de l’ensemble des terminaux mobiles utilisés.

L’objet connecté le plus répandu étant le smartphone.

Ils sont le prolongement d’Internet, on parle de web 3.0

L’Internet des Objets désigne la « connexion » de ces objets à un réseau plus large, que ce soit directement (par Wi-Fi par exemple), par l’intermédiaire du smartphone de l’utilisateur (souvent via une connexion Bluetooth) ou grâce à des protocoles de communication qui leur sont propres, et qui permettraient aux objets de communiquer entre eux. Ils sont capables de percevoir, d’analyser et d’agir selon les contextes et notre environnement. C’est ce type d’objets 2.0 que nous appelons objets connectés. Un objet connecté comporte un système d’identification et de captation des données (température extérieure, rythme cardiaque, etc.), un système de transmission des données alimentant une application « intelligente » .

Son histoire et son origine

On pourrait aussi bien débuter notre rétrospective à l’apparition d’Internet, mais tout le monde connait déjà cette histoire. Et oui, même si son nom peut porter à confusion, c’est un français Rafi Haladjian, en 1994, qui a fabriqué et nommé le premier objet connecté. Cet entrepreneur est celui qui a fondé le premier opérateur internet de France : FranceNet. Peu après son rachat par British Telecom en 2001, Rafi a fondé le fournisseur de connexion Wi-Fi communautaire Ozone puis, en 2003, l’entreprise Violet.

Violet a proposé ce qu’on pourrait considérer comme le premier objet connecté : une lampe DAL, connectée en Wi-Fi, qui s’est vendue à une cinquantaine d’exemplaires à 790€ chacune. Grâce à ses 9 LED’s, le dispositif pouvait s’allumer de différentes couleurs en fonction de différents événements, liés à la météo, la bourse, la pollution, les alertes Google … Un peu plus tard, en 2005, Violet lancera le Nabaztag, qui deviendra l’icône des objets connectés. Ce lapin connecté en Wi-Fi pouvait déjà lire des mails à haute voix, émettre des signaux visuels et diffuser de la musique. L’objet est toujours commercialisé aujourd’hui, sous le nom de Karotz.

On ne peut pas parler d’objets connectés, sans parler de DATA

On peut facilement dire que ces petits objets technologiques ont bouleversé notre manière de vivre aujourd’hui. Alors si ceux-ci paraissent alléchants et pratiques, ils suscitent certaines questions éthiques de l’ordre de la préservation de la vie privée, mais aussi sa diffusion et son exploitation. On parle alors d’information, de données, de DATA.

Les datas désignent toutes les informations que récupèrent ces objets. Des informations médicales, aux morceaux musicaux en passant par les données bancaires, les datas deviennent une identité numérique. Celles-ci voyagent dans le monde entier entre les serveurs des marques des objets connectés et la maison, smartphone ou ordinateur de bureau. C’est pour cela que nous devons leur faire confiance et c’est parce qu’ils nous connaissent qu’ils répondent à nos besoins simples de la vie quotidienne. Cependant, entre de mauvaises mains, ils peuvent nuire.

Les entreprises du monde de l’IOT

On retrouve déjà aujourd’hui un grand nombre d’entreprises qui ont capitalisé sur ce créneau et ont déjà développé un grand nombre d’objets. Decayeux connecte les boites aux lettres, Awelty les poulaillers, Elocky les serrures, Delta Dore la domotique, Smart & Blue les douches, Samsung les frigos… Google a racheté Nest labs, une start up créatrice d’un thermostat connecté pour 2,3 milliards de $.

Selon Ericsson, 2018 sera l’année où, pour la première fois, le nombre d’objets connectés dépassera celui des téléphones mobiles.

La priorité et le réel enjeu d’aujourd’hui, c’est de les relier entre eux, de les connecter afin qu’ils puissent interagir ensemble et donc améliorer nos pratiques.

Imaginez votre balance reliée, à un frigo lui-même relié à un livre de recettes, lui-même relié à une montre connectée. Vous pourrez enfin utiliser la vraie valeur de ces objets connectés qui individuellement ne vous donnent que des données basiques et peu exploitables. Dans ce cas, en vous levant le matin, votre balance vous donnera votre poids en envoyant ainsi un message à votre montre connectée pour vous dire combien de temps il faut courir dans la journée pour perdre du poids. En revenant de sa séance de sport, votre livre de recettes va proposer en fonction des condiments présents dans votre frigo un repas adapté aussi à vos besoins nutritionnels, mais aussi à votre santé physique actuelle.

La solution Yes it is d’objets connectants

Pourquoi fabriquer systématiquement de nouveaux objets dits « connectés » alors qu’il suffirait de connecter et faire « parler » ceux déjà existants.  Finalement, les grandes entreprises industrielles ne vont pas fabriquer des objets connectés. Louis Vuitton ne va pas connecter ses sacs, Sanofi ses médicaments, Airbus ses avions… Ces entreprises vont connecter leurs produits déjà sur le marché en lui attribuant une identité connectée.

C’est pour cela que demain, il est impératif de penser « Mobile First » dans toutes les stratégies d’entreprise. Pascal Cagni, ancien président d’Apple Europe déclare que “ l’Internet des objets sera une révolution plus forte que celle du mobile “. Il nous reste donc plus qu’à attendre l’objet connecté de demain. Ainsi, il faut penser d’abord à une stratégie mobile avant tout. Car demain, notre smartphone sera la clé vers la gestion complète de notre vie et de notre confort.

Design it is not just what it look like and feels like. Design is how it works S. Jobs

Adrien COUSSONNET

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